L'utilité de l'assurance dommages structurels  est souvent discutée, ce qui est une obligation légale. C'est son utilité qui justifie sa souscription, car elle est tellement protectrice que son absence peut entraîner des conséquences financières, parfois même très graves.

L'assurance dommages ouvrage (DO) est obligatoire pour tout pouvoir adjudicateur et doit être souscrite légalement avant le début des travaux. Cependant, aucune sanction n'est attachée à cette obligation pour les personnes qui construisent ou rénovent pour elles-mêmes (ou les membres de leur famille). À cause de cette ambiguïté, les gens pensent parfois rapidement que c'est inutile.

Une indemnisation rapide avec la souscription d’une assurance DO 

La garantie dommages travaux protège les clients en cas de défauts ou de malfaçon affectant la solidité ou la destination de la construction. Elle garantit l'indemnisation de toutes les réparations sans engagement de responsabilité, dans un délai de 60 à 90 jours après la déclaration du sinistre. Un autre avantage est que même si le fabricant cesse ses activités ou dépose le bilan, la garantie s'applique.

Risques financiers en l’absence d’une assurance dommage ouvrage

Sans les garanties DO, l'indemnisation des défauts éventuels peut être coûteuse et prendre du temps, allant de plusieurs mois à plusieurs années.

Lors de la revente du bien, le notaire doit informer l'acheteur qu'il n'y a pas d'assurance DO. Ce dernier peut alors renoncer à l'achat ou demander une réduction de prix. S'il est vendu, le vendeur reste personnellement responsable des dommages décennaux à l'acquéreur du bien, il n'y a pas d'exonération contractuelle possible.

En plus des problèmes de services publics, le coût de l'assurance est souvent considéré comme un obstacle à la souscription.

Assurance DO : plus accessible chez un souscripteur spécialisé

Le montant des primes d'assurance DO est directement proportionnel au coût total des travaux à garantir. Pour les chantiers plus petits, la prime DO peut parfois représenter plus de 5 % du coût des travaux.

Par conséquent, le coût de la sécurisation des petits emplois semble être proportionnellement élevé. De plus, la différence de prix sur le marché peut être importante. Il est préférable de s'adresser à un assureur professionnel qui saura s'adapter au profil du souscripteur et au type de travaux envisagés pour obtenir des primes plus attractives.